Retour aux urgences
Après mon passage mémorable au SMUR, me revoici de retour aux urgences.
C'est marrant, parce qu'au tout début du stage, j'étais un peu stressée d'être "aux urgences" : c'est vrai, je devais être capable de gérer n'importe quel patient arrivant dans le service pour n'importe quelle urgence, qu'elle soit cardiologique, pneumologique, ou neurologique...
Et puis j'ai découvert petit à petit qu'il y a essentiellement des consultations de médecine de ville, et pas seulement des vraies urgences vitales que je me voyais déjà en train de soigner.
Et puis je suis passée au SMUR... et là ! J'ai encore relativisé. Arriver en premier lieu au domicile des gens, les prendre en charge puis secondairement, les emmener aux urgences...
J'ai pris de la bouteille en 4 mois, finalement...
Mais je ne suis pas mécontente d'être revenue aux urgences de médecine. Je m'y sens bien...
Le SMUR. Expérience qui m'a marquée.
Expérience que j'avais néanmoins envie de faire, au moins une fois dans ma vie.
Expérience finie, et qui je pense, ne sera jamais renouvelée...
C'est super formateur, super intéressant et fondamental, ne serait-ce que pour chaque médecin qui se destine à une pratique de ville, car il peut à tout moment de sa carrière être confronté à une situation d'urgence. C'est fondamental de connaître certains gestes, certaines pratiques, et surtout, savoir que l'on n'est jamais seul. Il y a toujours le 15, avec un confrère au bout du fil qui peut nous conseiller, ou nous envoyer de l'aide.
J'avance... petit à petit, mais j'avance.